Géomembrane
Les géomembranes sont des géo synthétiques assurant une fonction d’étanchéité. Elles sont généralement utilisées pour remédier aux pertes d’eau par infiltration, ou pour éviter la migration de polluants dans le sol.
Domaines d’utilisations :
Elles sont utilisées en génie civil, bâtiment, agriculture, environnement et industries.
étanchéité des bassins d’eau ;(stockage industrielle/agricole)
étanchéité des retenues collinaires ;
étanchéité des bassins de rétention anti-pollution ;
étanchéité de murs enterrés ;
des casiers de stockage de déchets ;
resservir de déchets liquide
Travaux de terrassement
1. Préparation du support
Tous les sols destinés à recevoir la Géomembrane d’étanchéité doivent être compactés entre 85% et 95% de l’Optimum Proctorrhée. Le compactage se fait par consolidation naturelle ou par compactage mécanique. Dans ce dernier cas, on dispose le matériau par couches de 200 à 500 mm maximum et on réalise un tassement par engin vibrant ou par cylindrage. L’opération de compactage est éventuellement accompagnée d’un traitement de désherbage du sol.
2. Pose et soudage de la géomembrane
La surface d’appui, c’est-à-dire le devra être installée d’une façon planaire et sans pierres. La géomembrane doit y être posée sans plis.
Les horaires de travail favorables pour cela doivent être pris en considération (p. ex. heures de matin précoces et heures du soir tardives ou travail de nuit dans la période d’été). Après la pose, la géomembrane doit directement être assuré de façon satisfaisante contre des dégâts mécaniques et contre les effets de vent et d’orage.
La géomembrane devra être jointe exclusivement par soudage. Pour l’exécution des soudures ainsi que pour les appareils de soudure, Le Contractant devra utiliser uniquement le soudage par coin chauffant.
Pour le soudage par coin chauffant, des appareils de soudage devront être utilisés qui permettent un réglage exact des paramètres de procédure décisifs comme la vitesse de soudage, la température de soudage et la pression de soudage ainsi qu’une documentation continue du temps, de la force de pression, de la température de clavette de chauffage et vitesse de soudage et de sa déviation des valeurs prescrites.
3. Ancrage de la Géo membrane
La membrane doit être maintenue en place afin d’éviter son glissement sur le talus et/ou limiter le risque de soulèvement par le vent. Selon le cas, il y a différentes méthodes pour fixer la membrane.
Ancrage en tête
L’ancrage se réalise par enfouissement de la Géomembrane dans une tranchée ou par simple lestage. Les dimensions de la tranchée sont fonction des sollicitations que l’on peut attendre. La section minimale sera de 0,40 m x 0,40 m dans un sol cohérent. Cette section varie en fonction de la longueur de la Géomembrane exposée entre deux ancrages ou entre un ancrage et le niveau de l’eau, en fonction de la vitesse du vent, etc..
Il est nécessaire de retourner la Géomembrane sur le fond de la tranchée d’au moins 300 mm.
Dans tous les cas où l’on craint des mouvements importants du sol après le remplissage du bassin, il est nécessaire de prévoir un ancrage en tête provisoire permettant le mouvement de la Géomembrane
sans créer trop de tension. Dans la plupart des cas, on réalise immédiatement un lestage partiel dans la tranchée. L’ancrage définitif intervient ultérieurement.
Le bassin doit être rempli avant le remblaiement et le compactage de la tranchée d’ancrage. Le remblaiement et le compactage de la tranchée d’ancrage doivent être réalisés en évitant la mise en tension et la perforation de la Géomembrane.
Afin d’éviter le déplacement et le soulèvement de la Géomembrane en cours d’exécution, il est nécessaire de placer un lestage provisoire. Ce lestage facilite aussi les opérations d’assemblage. Le lestage peut être fait à l’aide de sacs de sable, de pneus ou de poutres en bois.
D’autres solutions d’ancrage par simple lestage sont possibles si on prend les dispositions nécessaires pour que le cordon de lestage ne s’érode pas dans le temps.
Ancrage intermédiaire
Dans le cas de talus de grande hauteur, il peut s’avérer nécessaire de prévoir un ancrage intermédiaire sur le talus pour reprendre les mouvements de la Géomembrane. Cet ancrage peut être réalisé par une tranchée ou sous lestage. Une risberme sera réalisée dans la pente de manière à ne pas déstabiliser le talus..
Ancrage en pied
Dans le cas où le sol naturel du fond de forme est suffisamment étanche (argile, couche géologique étanche), il suffit de prévoir un ancrage en pied du bassin pour garantir la continuité de l’étanchéité (voir fig. 9).
La solution la plus courante consiste à creuser en pied du talus une tranchée sur une profondeur de 1 m. Au cas où l’horizon étanche se trouve à grande profondeur, on peut faire déborder en fond du bassin une longueur suffisante de Géomembrane pour limiter la perte du bassin à un débit admissible, ou on peut raccorder la Géomembrane sur la couche d’argile la plus étanche (voir fig. 10).
Le support ne peut pas comporter d’éléments tranchants dont la granulométrie excède 5 mm. Si ce fond est constitué de matériaux non-poinçonnant tels du sable ou des matériaux argileux, il est possible d’y poser directement la Géomembrane. Dans la plupart des cas, il faut installer un géotextile d’au moins 300 g/m².
Dans tous les cas, l’étancheur doit effectuer une visite du chantier afin de vérifier si les travaux de terrassement ont été faits suivant les règles de l’art. Un contrôle de l’état de surface sera effectué et tout élément agressif sera enlevé.
Toute modification doit être réalisée avant les travaux d’étanchéité.